UNE HISTOIRE DE VEYTAUX

Anecdotes et documents découverts dans les pas de la famille Delarottaz 

Le récit couvre la période s’étendant de la conquête du Pays de Vaud par les Bernois jusqu’à la fin de la République Helvétique en 1803. 

Fondé sur une recherche de plusieurs années dans les archives de la Commune de Veytaux et de Montreux, ainsi qu’aux Archives cantonales vaudoises, le récit suit plusieurs générations de la famille Delarottaz, une famille autrefois importante dans la région de Montreux, mais éteinte depuis le début du XX^e siècle et aujourd’hui oubliée. 

On y découvre des paysans-notables ayant marqué la vie régionale sous la domination bernoise : de très nombreux syndics bien-sûr, mais aussi des juges du Consistoire de la paroisse de Montreux, ainsi que des juges et châtelains de la Cour de Chillon. Au moment de l’Indépendance vaudoise, l’un d’eux, Jean Delarottaz, prend une part active dans les événements : député de Montreux à l’Assemblée provisoire en 1798, il sera, sous l’Helvétique, membre de la Chambre administrative de novembre 1779 au 27 décembre 1800. C’est un personnage injustement méconnu, un vigneron lettré, très proche politiquement de Jules Muret, et qui resta sans interruption, dès 1803 et jusqu’à sa mort en 1812, syndic de son village et membre du Grand Conseil vaudois.

Le récit s’efforce de redonner la parole à ces oubliés de l’histoire. L’auteur s’est intéressé aux maisons qu’ils ont bâties et habitées, à leur vie de famille, à leurs démêlés avec le Consistoire, aux épreuves qu’ils ont dû affronter, à leurs relations avec leurs voisins, avec les seigneurs bernois, puis avec la Suisse comme entité politique.

 Le résultat est une histoire de Veytaux vivante, incluant de nombreuses transcriptions de documents d’époque, et richement illustrée :  photos d’archives, de bâtiments encore existants, d’anciens plans cadastraux, de portraits. Des explications historiques viennent éclairer les difficultés, les espoirs et les échecs de ces personnages. 

Un deuxième volume est prévu, qui relatera la vie du village et de la famille Delarottaz pendant le XIX^e siècle, et dévoilera enfin les dessous de l’affaire de l’Hôtel Byron, documents à l’appui ; évoquera la figure de l’horloger genevois Charles Elie Curtin, qui s’installa à Territet et épousa l’une des dernières représentante de la famille Delarottaz ;  enfin mettra en lumière le séjour à Veytaux d’un pharmacien genevois renommé pour sa science capillaire : Charles Hahn, inventeur du « pétrole » qui porte encore son nom aujourd’hui. 

Notice sur l’auteur

Né à Avenches en 1948, Olivier Gaillard a fait des études de Lettres à Lausanne. Il quitte l’enseignement en 1976 et devient brocanteur-antiquaire. En 1991, il retourne à l’enseignement comme maître de gymnase, à Nyon puis à Morges. Il est l’auteur de plusieurs romans.